THEORIE DES VALEURS - Autres textes

Le racket du droit d'auteur et du Show-Biz

La théorie marxiste affirme que le profit des entreprises est fait sur le dos des seuls salariés, et que " l’exploitation de l’homme par l’homme " n’existe donc que pour les seuls employeurs capitalistes.

La "Théorie des Valeurs" démontre que la théorie marxiste est mathématiquement fausse et que le profit des entreprises, qui est une différence, est pris indifféremment sur les salariés ou sur les clients.
Cette nouvelle théorie est même capable de calculer, dans chaque cas, combien est pris d’un côté ou de l’autre.

Le cas général est que le profit est pris des deux côtés, mais il existe des cas limites où le profit n’est pris que du côté des clients ou consommateurs : c’est le cas des artisans ou des professions libérales s’il n’y a ni ouvrier, ni secrétaire, ni nègre, ni musicien à exploiter directement.

De ce fait, il n’y a pas de différence algébrique, pas de différence de nature, entre les revenus des capitalistes, ceux des artisans ou professions libérales, et même ceux des cadres ou ouvriers supérieurs salariés, qui proviennent tous de la même façon, de l’inégalité de tous les échanges, démontrée par cette nouvelle théorie.

C’est à dire, en résumé de la théorie mathématique, que ceux qui gagnent plus que la moyenne (à l’heure de travail) font des profits sur ceux qui gagnent moins que la moyenne, quelle que soit la manière, si possible légale, par laquelle ils obtiennent leurs revenus. Tout le monde est dans le même sac et l’exploitation des autres ne se mesure que par le niveau très élevé des revenus par rapport au temps de travail fourni.
Quels que soient les soi-disant "mérites" de l’exploiteur !

Ainsi, les professions libérales juteuses, et même quelques salariés grassement rémunérés, peuvent être les champions de "l’exploitation de l’homme par l’homme" (ou par la femme) et ne sont pas du tout des "petits saints" comme certains le prétendent au nom de la théorie marxiste erronée, sous prétexte qu’ils n’ont pas de salarié.

Je citerai les revenus faramineux des stars du Show-Biz qui proviennent essentiellement des droits d’auteurs effarants octroyés par la loi française (et par certaines lois étrangères).

Bien sûr il faut des droits d’auteur pour motiver et rémunérer les auteurs et artistes. Mais la durée de la rémunération, son taux et sa surprotection, sont largement exagérés.
Même si les petits, les sans-grade, les mauvais auteurs gagnent peu malgré les avantages actuels, car ils méritent peu. Comme un petit inventeur qui n'arrive pas à bien commercialiser sa mauvaise invention.

Savez-vous que la durée de protection des droits d’auteur en France, est de 70 ans après le décès de l’auteur pour les œuvres musicales, tandis que la durée de protection des brevets industriels, eux aussi "créations de l’esprit", n’est que de 20 ans à partir du dépôt ?
C’est à dire une protection de 70 ans à 130 ans en pratique pour les auteurs et artistes, contre seulement 20 ans pour les inventeurs. Et la durée de protection des oeuvres musicales ne cesse de s'allonger.
Rien ne justifie un tel décalage de traitement des différentes créations de l’esprit, sur le plan financier en tous cas (Il ne s'agit pas de rallonger la protection pour les inventeurs, mais de raccourcir celle des auteurs et artistes).

Les droits d’auteurs et d’inventeurs ont été créés pour rémunérer directement (les créateurs et artistes) ou indirectement (les inventeurs par le monopole provisoire octroyé), pour des raisons d’équité et afin de stimuler la création et la recherche. Mais rien ne sert de faire surpayer le consommateur pour cela. Car tout prix ou tarif a 2 faces : celle du producteur et celle du consommateur, et il est bien connu, la nouvelle "Théorie des Valeurs" le démontre encore, et la Commission de Bruxelles le pratique, que le législateur doit privilégier plus le consommateur que le producteur, dans l'intérêt économique général. Et donc limiter au possible la durée des monopoles et les rémunérations correspondantes, jusqu’à la limite où on ne trouve plus assez de candidats. On en est loin ici !

Savez-vous qu'en France la SACEM (Société des Auteurs Compositeurs Et Musiciens) a le pouvoir de taxer, comme le fisc, les exploitants des œuvres à des taux exorbitants, soit 8,8 % + TVA de l'activité principale TTC qui ose se servir, même accessoirement, d'oeuvres sous droit d'auteur ? Que la SACEM taxe les œuvres musicales téléchargées sur Internet à 12 % ? Pourquoi pas 6 % ou 3 % seulement ?
Parce que le Show-Biz et les auteurs forment une véritable mafia, très puissante politiquement, qui a organisé un véritable racket des consommateurs qui ne réagissent pas, sous l'influence de la théorie marxiste qui est mathématiquement fausse. Et ce racket, basé sur ces monopoles injustifiés bien que légaux, est un des plus grands rackets du monde.

Car c’est l’objet de ce texte : quand les consommateurs seront convaincus que les stars du Show-Biz ne sont pas des saints mais plutôt de grands exploiteurs, que tout le système est devenu un véritable racket quasi-mafieux, peut-être que l’antipathie qui en résulterait progressivement limiterait quelque peu les prétentions de ces stars, et l’étalage de leurs revenus scandaleux.

Puis les législateurs suivront peut-être… en limitant progressivement la durée des droits, et leur montant ???

Mais retenez bien que LES PROFESSIONS LIBERALES PEUVENT EXPLOITER LES CONSOMMATEURS AU MEME TITRE QUE LES CAPITALISTES EXPLOITENT LES SALARIES, et que les stars, auteurs, artistes, sportifs, etc… sont parmi les plus grands exploiteurs de l’homme par l’homme (ou par la femme).

Et dîtes-le autour de vous !

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